Témoignage de Sébastien Marsset à propos de Squid
Sébastien Marsset est né en 1984, il passe son brevet d’Etat à l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques de St-Pierre-Quiberon, participe à la préparation d’un Class 40 pour la Route du Rhum 2006 puis court sur le circuit Mini. Il intègre ensuite le Groupama sailing team en préparation pour le Trophée Jules Verne puis participe à la campagne victorieuse sur la Volvo Ocean Race, expérience qu’il réitèrera trois ans plus tard, avec Team Alvimedica (USA). Il a également collaboré avec Spindrift racing. Alliant technique et puissance physique, Sébastien exprime ses compétences durant l’hiver 2015-2016 au poste très exposé de numéro 1 (équipier d’avant) lors du tour du monde du Trophée Jules Verne.
Sébastien Marsset est né en 1984, il passe son brevet d’Etat à l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques de St-Pierre-Quiberon, participe à la préparation d’un Class 40 pour la Route du Rhum 2006 puis court sur le circuit Mini. Il intègre ensuite le Groupama sailing team en préparation pour le Trophée Jules Verne puis participe à la campagne victorieuse sur la Volvo Ocean Race, expérience qu’il réitèrera trois ans plus tard, avec Team Alvimedica (USA). Il a également collaboré avec Spindrift racing. Alliant technique et puissance physique, Sébastien exprime ses compétences durant l’hiver 2015-2016 au poste très exposé de numéro 1 (équipier d’avant) lors du tour du monde du Trophée Jules Verne.
1. Depuis quand travaillez-vous avec Squid?
SM : Je me suis mis à utiliser Squid à l’occasion de la dernière Volvo Ocean Race en 2014, et plus particulièrement lors de la préparation de chacune des étapes.
2. Quelle est votre utilisation de Squid ?
SM : Tout dépend de la situation dans laquelle je me trouve. En mer je ne suis en général pas responsable de la navigation. Cependant, j'utilise le logiciel pour visualiser la météo à venir avant de prendre mon quart (comme sur Alvimedica). Cela me permet d'anticiper les changements de temps pendant que je suis sur le pont.
3. Quelle est votre fréquence d’utilisation de Squid ?
SM : Pour moi l’utilisation est quasiment quotidienne.
4. Pouvez-vous préciser pour quel usage et dans quel cadre ?
SM : En mer, je l’utilise pour préparer mon quart. Sur terre, il m’arrive de l’utiliser quand je veux suivre des courses auxquelles je ne participe pas. Je peux aussi l'utiliser pour aider des amis à préparer leurs courses (comme sur le dernier Mini-Fastnet), ou encore pour mes loisirs personnels.
5. Quand vous parlez de loisirs personnels, qu’entendez-vous ?
(Rire) Quand je veux partir faire du Moth, du kitesurf ou même du surf… Cela me permet de viser les meilleures fenêtres météos ou d'optimiser mon temps de loisirs en fonction de l’analyse que je tire des fichiers météos.
6. Donc même quand vous êtes à terre il vous arrive d’utiliser les données de Squid ?
SM : Tout à fait, mon métier de skipper étant une passion, je suis de près toutes les actualités de la voile. Il arrive souvent que je fasse ma propre analyse météo, en fonction de l'actu voile du moment. Par exemple, pour trouver la meilleure fenêtre météo pour un record, analyser une situation difficile d'une course, etc.
7. Quand vous parlez de ce suivi, vous voulez dire que vous utilisez le Best-Start ?
SM : Tout à fait, dernièrement j’ai suivi la tentative de François Gabart. Le Best-Start a été pour moi un outil de compréhension pour les enjeux et les décisions qui sont prises pour donner le départ de la tentative.
8. Un dernier mot sur Squid ?
SM : Ce que je trouve vraiment bien c’est que Squid centralise toutes les données dont on a besoin. On n’est pas obligé d’aller en chercher une à un endroit, l’autre ailleurs. En mer on est sûr qu’avec ce logiciel on aura accès à tout ce dont on a besoin. On profite d’une concentration exceptionnelle de données, ce qui est épatant. Le gain de temps offert par Squid est exactement ce dont on a besoin en navigation.